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Une Escale estivale au cœur du buron , près d' Aurillac

 

Publié le 06 Juillet 2017

 

Les burons jalonnent les hauteurs du Cantal , des lieux où se ressourcer, des lieux inspirants. Pour Marc Maronne, l’ organisateur de l’Escale estivale, le buron est un cadre d’ écriture mais aussi un endroit bénéfique. Il espère que les participants le ressentiront, à l’issue de sa manifestation , samedi. © photo d’ illustration pascal chareyron

 

 

Marcher au cœur de la montagne , rencontrer les autres, découvrir la faune et la flore, participer à des ateliers créatifs. L’Escale estivale est ouverte à tous ceux qui veulent prendre de la hauteur, samedi.

Une Escale estivale dans un buron près d'Aurillac. Cheminer jusque ces hauteurs baignées de silence , à l'écoute de soi-même et des autres, attentif aussi au chant infini de la nature.

La manifestation, proposée ce samedi 8 juillet , par Marc Maronne, président de l' association l'Écritoire , atelier de la parole, basée à Poitiers ( Vienne ), se veut toute simple. Mais entre randonnée , ateliers ludiques, jeux, veillée de chants et de contes …, l'organisateur lui donne une certaine raison d'être : celle de prendre un peu de hauteur au sens propre comme au figuré.

À méditer

Petit déjà , le Cantalien Marc Maronne avait le goût de l' altitude . Il n'était pas rare, alors, de croiser le garçonnet dans ce buron au cœur de l' exploitation achetée par ses parents, en 1962, au-dessus de « Laveissière », commune de Reilhac. On y a fabriqué le fromage jusqu'en 1970. « Je montais pour tourner l' écrémeuse », se souvient ce passionné d'histoire. Aujourd'hui , Marc Maronne continue de monter jusqu'à ces vieilles pierres qu'il rénove depuis 2013, sans trahir l'esprit du lieu. Un habitat qu'il veut conserver « sobre ». Autrement dit avec juste ce qu'il faut de confort pour ne pas le détourner de la vocation que son propriétaire lui donne désormais. Là-haut, ce solitaire dans l'âme peut s'adonner à la méditation , se ressourcer, se retrouver, loin de ce monde qui va trop vite pour lui.

Dans ce décor , il peut surtout faire ce qu'il aime le plus : noircir des feuilles d'idées, de pensées, de récits… Là-haut, il y a comme un parallèle à ses yeux. Entre l'écriture qui prenait ses premières formes sur la pierre , et ce même minéral qui donne corps à cette bâtisse chargée d'histoire. « Je burine le buron », sourit le journaliste , évoquant la rénovation et les écrits que le site lui inspire . Une écriture que Marc Maronne vit dans le partage. D'où cette association et cette manifestation.


 

Celle-ci débutera par une randonnée jusqu'au buron, en trois étapes avec la découverte de la nature, la discussion avec ses camarades de marche et un jeu de dix questions (sorte de rallye ). « L'idée, c'est d'être attentif à ce qui nous entoure », donne déjà comme indice l'organisateur.

Trois ateliers animeront l'après-midi. L'un sera dédié à l'écriture mais dans un esprit ludique. André Maronne animera un petit atelier d' apiculture . Le troisième atelier verra Luc Maronne, policier et exploitant agricole , témoigner de son attachement à la terre. S'en suivra un temps de dialogue avec un fermier qui évoquera, lui aussi, le sens de son travail.

L'échange est le fil conducteur de ce rendez-vous qui marie différentes formes d'expression entre lesquelles Marc Maronne voit un lien évident : « La parole, l'écriture et la terre, c'est la même chose. Ecrire, c'est labourer, aller à l' intérieur… »

La journée s'achèvera par une veillée avec la lecture d'extraits du Cantique de l'Infinistère , le livre- récit du père François Cassingena-Trévidy de son voyage « intérieur » à travers l' Auvergne qui l'a conduit dans le Cantal.

Qui dit veillée, dit aussi contes et chants ! Une tradition qui sera également respectée samedi soir dans une ambiance bon enfant . « L'idée, c'est de se poser et se reposer , le temps d'une journée, pour mieux redémarrer dans la vie de tous les jours », conclut Marc Maronne.

Chemcha Rabhi

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